Damien
Vampire
Nombre de messages : 28
Age : 30
Race : Vampire
Date d'inscription : 06/11/2006
 | Sujet: ~Damien~  Lun 6 Nov - 23:12 | |
| Nom: J’utilise Goamnel
Prénom: Mon vrai prénom est Damien.
Âge: On me donne environ 23 ans
Race: Je suis un Vampire
Physique: Hem…Je suis grand et élancé même très agile et souple pour mon corps, mes cheveux sont noir et soyeux, mes yeux pareils a des saphirs imprégnés de l’éclat séculaire d’une fissure volcanique. Tant que je ne parle pas, je parais avoir seulement dans la vingtaine. Il y a cependant quelque chose dans ma voix : la froideur avec laquelle je m’exprime, une certaine intonation trahissant mon expérience infinie des choses et des êtres de ce monde qui fait dire que je suis beaucoup plus âgé. Mon cœur bat : je l’entends en ce moment, tel le tonnerre dans mes oreilles. J’ai l’ouie très sensible, tout comme la vue. Je peux entendre une feuille morte se détacher d’une branche a un kilomètre de distance, et je distingue nettement, sans télescope, les cratères de la lune. Avec l’age, ces deux sens se sont encore affinés. Mon système immunitaire est inattaquable ; mon système régénérateur tient du miracle, si vous croyez au miracles (ce qui n’est pas mon cas). Je peux recevoir un coup de couteau dans le bras et guérir en quelques instants sans qu’il y ait de cicatrice. Mais si je suis frappée au cœur, disons avec le fameux pieu alors peut-être que je mourrais. Quoi qu’il en soit, je n’ai pas eu l’occasion d’en faire l’expérience. Disons que j’ai la force de cinq hommes, les réflexes d’un chat. Il n’est pas un art de combat dans lequel je ne sois passé maître.
Phycologique : Je suis un Vampire. Cela, c’est la vérité. Je ne suis pas réduit en cendres par la lumière du soleil et la vue d’un crucifix ne me fait nullement reculer ; d’ailleurs, ces temps-ci, je porte une petite croix en or a mon cou, simplement parce que ça me plaît. Je suis incapable d’ordonner a une bande de loups d’attaquer, de me déplacer dans les airs ou changer quiconque en vampire rien qu’en lui faisant boire mon sang. Il est vrai, cependant, que les loups se plaisent en ma compagnie, ainsi que la plupart des prédateurs, et que je peux sauter si haut qu’on pourrait croire que je sais voler. Quant au sang, ah, le sang, le sujet entier me fascine. En plus, j’aime ça, quand ça coule tout chaud et que je suis assoiffé. Et je le suis souvent. Oui, aussi étrange que cela puisse paraître, sachez, au cas où vous me prendriez pour un monstre, que je suis capable d’aimer passionnément. Je ne me considère pas comme un être malfaisant. Je suis intelligent, plutôt cultivé et doté d’un formidable appétit de vivre.
Rang: Vampire
Pouvoirs: Tous ceux d’un Vampire et la téléportation rien de plus ! Ils sont puissants...
Armes: Dague cachés
Histoire: Je reviens encore une fois sur le passé. J’approchais de mon vingtième anniversaire, je fis la connaissance de Kali, la fille d’un marchand ambulant. Je tombai instantanément amoureux d’elle. Dès que je le vis, je sus que j’était destinée a vivre avec elle, et par la grâce de Dieu, elle ressentit la même chose a mon égard. Nous nous mariâmes à la pleine lune près de la rivière. La première nuit que je passai avec ma femme, je rêvai d’Amba ma mère morte. Elle m’apparut telle qu’elle était le soir ou nous avions eu notre dernière discutions, aux heures tardives de la nuit. Mais les paroles qu’elle m’adressa étaient énigmatiques. Elle me disait de prendre garde au sang des morts, de ne jamais le toucher. Je me suis réveillée en larmes et je n’ai pu me rendormir qu’en tenant très fort la main de ma femme. Félicia ne tardait pas à tomber enceinte, et avant que ne s’achève la première année de mon mariage, nous eûmes une file. Lalita, celle qui joue. Dès lors, mon bonheur était complet, et mon chagrin pour la mort de ma mère s’effaça. Cependant, ce bonheur ne devait que durer qu’un an.
Par une nuit sans lune, je fus réveillé par un bruit. A côté de moi, ma femme dormait, et de l’autre côté il y avait notre fille. Je ne sais pas pourquoi ce bruit m’a réveillé ; il n’était pas fort. Mais s’était un son bizarre, comme des ongles raclant une lame. Je me levai et sortis de la maison. Et la, dans le noir, je regardai autour de moi. Elle arriva de derrière, comme elle le faisait souvent quand nous étions amis. Mais je sus qu’elle était ici avant même qu’elle parle. Je sentis sa présence toute proche, sa présence inhumaine.
-Kali, Murmurai-je
-Damien
Sa voix était très douce. Je me retournai brusquement et allais me mettre à crier, mais elle était sur moi avant qu’un son sorte de ma bouche. Pour la première fois, je pus constater a quel point elle était forte, chose qu’elle avait tenue cachée tout le temps ou elle avait vécu au village. Ses mains, avec leurs ongles longs, étaient comme les pattes d’un tigre autour de mon cou. Une grande épée battait contre son genou. Alors que l’air commençait à me manquer, elle se pencha sur moi et me chuchota à l’oreille.
-Tu m’as trahie, mon amour, dit-elle. Si je te laisse parler, vas-tu crier ? Si tu cris, tu mourras. Compris ?
Je hochai la tête et elle relâcha sa prise, tout en gardant ses doigts autour de mon cou. Je dus tousser avant de pouvoir parler.
-C’est toi qui ma trahi, répondis-je amèrement. Tu as tué ma mère et les autres.
-Qu’est-ce qui te permet d’affirmer ça ?
-Si tu ne les a pas tués, alors ou sont-ils ?
-Ils sont avec moi, quelques-uns, d’une certaine façon.
-De quoi est-ce que tu parles ? Tu mens. Ils sont morts, ma mère est morte.
-Ta mère est morte, c’est vrai, mais uniquement parce qu’elle a refusé de se joindre a moi.Elle me secoua avec rudesse. Tu veux venir avec moi ?
Il faisait si sombre, je ne distinguai rien de son visage sinon le contour. Mais j’eus l’impression qu’elle me souriait.
-Non, dis-je.
-Tu ne te rends pas compte de ce que je t’offre.
-Tu es le mal.
Elle me gifla, violemment. Le coup faillit m’arracher la tête. Je goûtai le sang sur ma lèvre.
-Tu ne sais pas qui je suis, dit-elle, d’un ton marquer par la colère mais aussi l’orgueil.
Elle me serra a nouveau le cou, j’avais du mal à respirer.
-Alors, tu vas mourir, beau Damien. Après avoir d’abord vu ta femme et ton enfant mourir. Oui, je sais qu’elles dorment la dans la maison. Ça fait un moment que je t’observe a distance.
-Que veux-tu ? Haltai-je, la voix rauque.
Elle me lâcha. Elle prit alors un ton léger et jovial, ce qui était cruel.
-Je suis venue t’offrir deux partis possibles. Tu peux venir avec moi, être mon mari, devenir comme moi. Ou toi et ta famille, vous pouvez mourir ce soir. C’est aussi simple que ça.
Outre la cruauté, il y avait quelque chose d’étrange dans sa voix. Comme si elle était excitée par une découverte inattendue.
-Que veux-tu dire, devenir comme toi ? Je ne pourrai jamais être comme toi. Tu es différente de nous tous.
-Cette différence fait ma grandeur. Je peux en créer d’autres comme moi. Toi, si tu veux, si tu consens a ce qu’on mêle nos sangs.
Je ne comprenais pas ce qu’elle était en train de me proposer, et pourtant cela m’effrayait. Que son sang, serait-ce une seule goutte, se mélange au mien.
-Qu’est-ce que ton sang m’apporterait ? Demandai-je.
Elle se dressa de toute sa hauteur.
-Tu vois combien je suis forte. Ce n’est pas le premier venu qui pourra me tuer. Je vois des choses que tu ne peu voir, j’entend ce que tu ne peu entendre. Elle se pencha, son souffle glacé sur ma joue. Surtout je rêve de choses que tu n’as jamais imaginés. Tu peux faire parti de ce rêve, Damien. Ou tu peux dès ce soir commencer a pourrir, dans la terre, aux côtés de ta femme et de ta fille.
Je ne doutais pas qu’elle dise vrai. Qu’elle fût un être unique m’avait frappé dès le début comme une évidence. Qu’elle puisse me transmettre ses pouvoirs à un autre, voila qui ne m’étonnais pas.
-Si ton sang pénétrait le mien, deviendrais-je également aussi cruel que toi ?
Ma question l’amusa.
-Je crois qu’à la longue tu deviendrais pire que moi.
Elle se rapprocha encore, et je sentis ses dents effleurer le lobe de mon oreille. Elle mordit doucement et suça le sang qui coulait. L’acte me révolta a cause de l’effet qu’il produisait sur moi. J’aimais ça. J’aimais ça même plus que l’amour de ma femme me donnait au milieu de la nuit. Je perçus alors la vrai nature du pouvoir de Kali, j’en connus la profondeur, j’en vis l’origine, dans l’univers situés au-delà de la nuit. Juste avec cette petite morsure, j’eus l’impression que chaque goutte de mon sang virait rouge au noir. Je me sentais invincible. Et cependant, je la haïssais, plus que jamais. Je fis un pas en arrière.
-Tu m’as observé. Tu sais que je dis toujours ce que je pense. Comment puis-je être ton mari si je te hais tellement ? Pourquoi voudrais-tu d’un mari comme moi ?
Elle me répondit d’un ton grave.
-Ça fait des années que je te veux.
-Si tu me veux à ce point, ça doit vouloir dire que tu te soucies de mon sort. Et si tu te soucies de mon sort, alors quitte cet endroit. Va-t’en et ne reviens pas. Je suis heureux tel que je suis.
Je sentis sa main glacée sur mon épaule.
-Je ne te quitterai pas.
-Alors tue-moi. Mais laisse ma femme et mon enfant tranquilles.
Elle resserra sa prise sur mon épaule. Franchement elle avait la force de dix hommes, sinon plus. La douleur, qui irradiait de mon épaule dans tout mon corps, me força à m’accroupir.
-Non, dit-elle. Tu dois venir avec moi. C’est le destin qui a voulu que tu te trouves la cette nuit. C’est ton destin de me suivre a présent, aux confins de la nuit.
-Les confins de la nuit ?
Elle me fit relever et colla ses lèvres aux miennes. Une fois encore, je goûtai son sang, mêlé au mien.
-Nous vivrons pour l’éternité, promit-elle. Tu n’as qu’à dire oui. Tu dois dire oui.
Elle cessa de parler et jeta un vers la maison. Elle n’avait pas besoin de répéter ; je compris fort bien la menace. J’étais battu.
-Oui, dis-je.
Elle me serra contre elle.
-M’aimes-tu ?
-Oui.
-Tu mens, mais ça n’a pas d’importance. Tu m’aimeras. Tu m’aimeras à jamais.
Elle me prit dans ses bras et m’emporta. Dans la forêt obscure, en un lieu de paix, de silence, ou elle ouvrit ses veines et les miennes avec ses ongles, pressa nos bras l’un contre l’autre et les tint ainsi longtemps, pendant ce qui me parut une éternité. En cette nuit, le temps n’existait plus, et l’amour n’était que souillure. Elle me parlait pendant qu’elle me transformait, mais c’était avec des mots que je ne comprenais pas. Elle m’embrassait et me caressait les cheveux. Finalement, elle me transfusa son pouvoir à travers tout le corps. Mon souffle, le battement de mon cœur, ça allait de plus en plus vite jusqu’a devenir bientôt une course folle entre l’un et l’autre, jusqu’a ce que je me mette a hurler comme si j’était tombée dans une marmite d’huile bouillante. Pourtant je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, et je ne le comprends toujours pas. Et même lorsque mon souffle et mes battements de cœur s’entrechoquèrent et que cessa la sarabande dans ma tête, oui, comme je mourais, j’oubliais mon dieu. Je choisis le chemin que ma mère avait rejeté. Oui, c’est la vérité, je fis le choix de damner mon âme quand je hurlai de plaisir pervers et embrassais la fille du démon.
Après avoir quitté l’endroit de la forêt où nous avions, Kali et moi, uni nos veines et nos destins, nous fûmes rapidement rejoints par deux des hommes du village qui avaient disparu. C’étaient des vampires. J’étais un vampire. Mais le mot n’existait pas à l’époque. J’ignorais ce que j’étais, sinon que j’étais comme Kali. Horreur et stupéfaction. Mon besoin de sang ne se manifesta pas avant quelques jours, et Kali avait dû recommander la discrétion aux autres, car ils ne m’en parlèrent pas. Cependant, je m’aperçus bien vite que la lumière vive me gênait. C’était a peine si je pouvais supporter les rayons du soleil de midi. Cela, je le comprenais. Parce que, lorsque nous étions adolescents, j’avais remarqué que Kali avait tendance à s’éclipser au milieu de la journée. J’étais attisée à l’idée que plus jamais je ne goûterais au plaisir que peut procurer la vision merveilleuse du ciel d’azur. Mais les nuits, ah ! Les nuits, je pénétrais un mystère d’une immense beauté. Car, désormais, je voyais mieux dans le noir que je n’avais été capable de voir durant le jour. Je regardais la lune et découvrais que ce n’était pas la sphère lisse que tous nous avions crue, mais un monde de cratères et de roche sans atmosphère. Les objets distants m’apparaissaient comme s’ils n’étaient qu’à une longueur de bras. Je devint vite sensible aux différentes façons de respirer des gens. Les diverses émotions auxquelles cela correspondaient. Mon sens de l’odorat se développa de manière incroyable. Ce que j’aimais le plus, c’était cette force prodigieuse qui venait de m’être donné. Je pouvais bondir jusqu’a la cime de l’arbre le plus élevé. Néanmoins, l’appel du sang se fit sentir rapidement. Le quatrième jour, j’allai voir Kali pour lui dire que ma poitrine était en feu et que le cœur me battait dans les oreilles. Je ne cessais de penser à des trucs dégoulinant de sang. Kali m’ordonna de boire du sang d’une jeune fille je ne pu m’empêcher de la tuer même si j’avais juré de ne pas le faire. Après cela, j’en ai tué beaucoup d’autres, et j’ai fini par aimer boire le sang chaud. Les années passèrent. Nous partîmes vers le Sud-est et Kali disparut. Jamais je ne l’ai revu je suppose qu’elle est morte mais si j’en doute, jamais je ne l’oublierais.
Pourquoi est-ce que je raconte tout ça ? A qui est-ce que je parle ? Je jette ces mots, ces pensées, simplement parce que c’est le moment. Le moment de quoi, je l’ignore, et cela n’a pas d’importance parce que c’est ce que j’ai envie de faire, et pour moi c’est toujours une raison suffisante. Mes désirs….Comme ils sont peu nombreux, et pourtant combien ils me brûle au plus profond de moi !
o¬¬ Règle approuvé | |
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